Comment pratiquer la pêche no kill ?

La pêche est un des loisirs les plus apprécié dans notre pays. Il en va, comme à beaucoup d’autres endroits, d’une tradition ancestrale aujourd’hui devenue un sport, une activité qui met à l’épreuve patience et dextérité dans un cadre naturel.

C’est en partie dans ce contexte d’harmonie avec la nature que la pêche, comme beaucoup d’autres activités pouvant avoir un impact écologique, voit sa forme évoluer vers une pratique plus respectueuse de l’environnement et de sa faune : la pêche no-kill.

Une mouvance américaine

Ce sont les pêcheurs américains qui ont initié le mouvement dans le courant du XXe siècle. Il s’agit en réalité de se placer dans une perspective où pour beaucoup de pêcheurs, pêcher ne relève plus de la survie, mais de la simple activité de plein air, qu’on mène « pour la simple beauté du geste ». Ainsi, en « pêchant puis relâchant » comme le veut cette pratique du no kill, on s’assure de maintenir un état stable de la population sous-marine. Alors comment s’y prend-t-on ?

Plusieurs variations du no kill selon les types de pêches

Si l’on pêche au leurre, le décrochage du poisson s’avère assez facile. Pour le no kill, on peut retirer l’hameçon à l’aide d’une pince avec une prise en main du poisson par un chiffon humide. Bien entendu, il faut adapter son hameçon, c’est à dire privilégier un hameçon simple, ou un hameçon sans ardillons, à l’hameçon triple, plus difficile à décrocher, surtout en cas de pêche à l’appât, pendant laquelle le poisson peut avaler l’hameçon profondément.

Dans tous les cas, le poisson hors de l’eau doit être manipulé avec un gant ou un chiffon humide, sinon on risque de lui ôter son mucus protecteur. En règle générale, après un combat, le poisson est affaibli.

Avant la relâche, il est donc important de le maintenir dans l’eau avec ses mains, sans le serrer bien sûr, tout en pratiquant des petits mouvements de va-et-vient, histoire que l’eau circule bien dans les ouïes, de façon à ce qu’il se ré oxygène avant de repartir.

Si c’est trop gros, ça se passe dans l’eau

Il va sans dire que plus la taille du poisson est importante, plus le décrochage du hameçon est ardu. Pour les grosses prises, il est préférable (voire obligatoire, selon les législations en vigueur) de procéder au décrochage dans l’eau, le long de la coque.

Cela évite au poisson de subir un stress trop intense, et surtout, cela permet au pêcheur de ne pas mettre en danger sa sécurité et de continuer son activité sereinement.

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