Contre-visite médicale : pour lutter contre l’absentéisme abusif

Lorsque l’employé s’absente fréquemment pour arrêt maladie, les coûts pour l’entreprise peuvent devenir trop importants. Mais comment y remédier vu que l’arrêt de travail a été autorisé par l’Assurance maladie ? La solution la plus efficace est la contre-visite médicale.

Les coûts de l’absentéisme pour l’employeur

Pour une entreprise, le prix « à payer » à cause de l’absentéisme d’un salarié peut être divisé en deux parties : les coûts directs et ceux indirects.

Les coûts directs se résument aux compléments de salaire à verser au salarié alors que celui-ci ne travaille pas, et ce, sans oublier les dépenses engagées dans la recherche de son remplaçant. En effet, l’entreprise doit engager quelqu’un d’autre pour occuper provisoirement le poste vacant. De ce fait, les coûts de recrutement, de formation et les rémunérations du remplaçant peuvent s’envoler.

Les coûts indirects sont composés des dommages causés par l’absence du salarié. Par exemple : pertes de temps et d’énergie pour la gestion des absences et des plannings, les effets du retard de production ou de livraison, la démotivation des autres salariés, etc…

Le principe de la contre-visite médicale

La contre-visite médicale est proposée comme solution pour lutter contre l’absentéisme abusif ou répétitif. Le principe de ce processus consiste à réaliser un contrôle sur l’état de santé du salarié pour déterminer si l’arrêt maladie est bien justifié ou non.

Cela n’a pas pour objectif de remettre en question la décision du médecin qui a accordé l’arrêt de travail. Il s’agit plutôt pour vérifier si le salarié est rétabli et qu’il est désormais apte à reprendre son poste avant la fin de l’arrêt maladie.

Un médecin spécialiste du contrôle médical vient donc au domicile du salarié pour l’examiner. Suite à l’auscultation, le médecin peut conclure si l’arrêt maladie est justifié ou non.

Cette solution est-elle réellement efficace ?

L’efficacité de la contre-visite médicale se ressent lorsque le résultat est en faveur de l’employeur. En effet, s’il est décrété que l’arrêt de travail n’est plus justifié, l’employeur est en droit refuser le paiement des compléments de salaire. Il s’agit donc d’un coût de moins.

En voyant qu’il ne recevra plus de compléments de salaire, l’employé peut décider de reprendre son poste sur-le-champ. L’employeur n’a donc plus besoin de remplaçant. Surtout, un tel processus va re-motiver certains employés qui pouvaient se sentir lésés par le comportement de leur collègue. 

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